Le vert n’est pas ma couleur préférée, je préfère le rouge.
En revanche, se mettre au vert, pour moi c’est une vraie philosophie.
Ça fleure bon la campagne, la nature, la bouse, le fumier, le lisier, enfin la m…... quoi !
Se mettre au vert et en boire un, c’est un plaisir divin et l’association vert et rouge complémentaire dans le cercle chromatique l’est aussi dans la vie de tous les jours.
Ces derniers temps, comme par magie notre planète a connu un mystérieux regain de retour à la nature, les hauts fourneaux se sont tus, les brouillards ont disparu, faune et flore ont repris leurs droits.
Que s’est-il donc passé ?
Notre planète s’est-elle mise au vert ?
Je ne le crois pas, les vieux démons ne sont jamais partis, et, rapidement comme sortis des enfers les couleurs de l’or et de l’argent ont repris toute leur magnificence décadente submergeant les rivières, les prairies et les verts pâturages.
Mais attention, dame nature, n’a pas dit son dernier mot. À force de l’énerver elle pourrait nous rendre la vie bien difficile.
Depuis un certain temps les partis politiques français, toutes tendances confondues, sont devenus des ardents défenseurs de la cause écologique
Petite vidéo de Guy Coda à regarder sans modération
Le vert, la couleur du jour…
Par François Lebert
« Verde, que te quiero verde. » Federico Garcia Lorca
Les vaches ne sont pas si folles que ça, après l'hiver, elles aiment se mettre au vert, car elles savent bien que le bonheur est dans le pré.
L'herbe est toujours plus verte dans le champ du voisin.
Depuis les dernières élections, il fait de plus en plus bio dans notre cher pays...
On a repeint toutes les permanences du jour en vert.
Le ver est dans le fruit...
Comme le vers est à l'aise dans le poème !
Quand le feu est passé au vert, elle a voulu voir Anvers, et je lui ai montré l'endroit.
Quelle était verte la belle vallée de mon enfance et sa petite maison dans la prairie, avant que des sinistres individus ne cherchent constamment à la recouvrir de leurs délires vert-de-gris.
Envers et contre tout, je reste un admirateur follement éperdu
des beautés de dame Nature...
Au bord de la rivière, au près de mon arbre de vie, au milieu des herbes folles, que j'aime ta couleur, vert paradis !
Les épisodes précédents : Piero, le narrateur, partage sa vie entre Shima La Vieille, une cité multimillénaire au bord des flots, et le monde étrange de Shima La Nouvelle, un programme d’urbanisme et de santé publique. Ses bonzaïs, son amie Alicia, partie en pays lointain, la fourmi Annabelle, parfois le mignon Orlando, le soutiennent dans cette épreuve dont il parvient à s’échapper momentanément bien que parfois il lui arrive de perdre un peu son calme avec Michelin, un curiste aux paluches volantes.
Chère Alicia,
Je ne vais pas te faire le coup du 0 800 pour te raconter ma vie. Cette petite bafouille fera tout aussi bien.
Michelin m’énerve. Cette vieille folle n’a toujours pas compris qu’elle ne m’attirait pas du tout. Je suis vraiment désolé.e d’arriver comme ça, comme un plat de nouilles, dans la gamelle du chien avec mes petites histoires LGBT. Mais voilà: l’invisibilité tue.
Je dois être un peu perché.e. Peut-être faudrait-il que je me mette au vert à Nogent (Le Rotrou).
Ici, à Shima, la manne estivale et la pinte à deux balles abreuve grassement les bistroquets qui envahissent les rues et les places. Parfois, je vois rouge: quand il me faut présenter mes excuses, par crainte de déranger en passant entre deux rangées de tablées, alors que cette rue est publique. Je mets mon masque par crainte de me faire huiler les alvéoles à respirer tant de fumets graillonneux.
Je me demande si je ne vire pas mal-baisé.e, à m’énerver ainsi après Michelin mais il faut être vraiment indulgent.e pour apprécier ses méthodes d’approche :
– Alors Piero ? Tu sais quoi ?
Il pose sa paluche rose sur mon jean bleu.
– Non, Michelin, je ne sais pas.
Dans ma tête, tout est très clair. Non, c’est non. Il tapote ma cuisse et croasse :
– Je me suis toujours demandé pourquoi il y a des petits hommes verts sur la planète rouge.
Je ne vois aucune solution pour m’en tirer. Passe heureusement un beau brin de blond bronzé finement sculpté en marcel. Les globes du Michelin pétillent :
– Bon… à la prochaine Piero.
Je lui chantonne :
«Après tant d'années d'amour Il est doux de te dire encore Que je t'aime toujours Que je t'aime si fort Après tant de nuits de jours Il est doux de te faire encore L'amour par amour L'amour aussi fort.»
(Vert) de rage, il me lâche :
– Piero, t’es vraiment une petite salope.
Peinard.e, je peux enfin t’écrire que tu es si belle sur cette photo que ta chérie a postée sur Instagram. Demain, je pars en classe verte pendant une semaine avec le professeur de français. J’ai toujours autant de problèmes avec les conjonctions suivies du subjonctif : j’utilise Facebook bien que cela ne soit pas conséquent et incohérent alors qu’un ours blanc me regarde dépité, affamé, affalé dans sa baignoire où surnagent quelques anémiques glaçons.
– Smartphone, dis-moi : «Facebook serveurs.»
– En juin 2016, le journal le Monde décrit ainsi l’emprise de l’entreprise dans l’Arctique :
Lulea, au nord de la Suède, près du cercle polaire, un jour de printemps glacial et neigeux. Le «data center» (centre de données) de Facebook, installé à la sortie de la ville, est peint en couleurs neutres et ne porte aucune enseigne. Mais il a du mal à passer inaperçu: il mesure 320 mètres de long, 100 de large et 30 de haut. Sa superficie équivaut à dix-sept patinoires de hockey sur glace, ont calculé les Suédois. (Copier coller d’une citation courte).
Attention, Michelin, épuisé et déçu, revient à l’attaque! Vite, diversion, parlons politique :
– Tout ce paquet de dollars en chaleur vautré sur la glace devrait nous faire virer au rouge quand nous nous disons vert.es convaincu.es.
– Et bien mûr.es! Ah ah ah! Les académiciens ont toujours du mal avec l’écriture inclusive.
– J’adore mes lectrices. Je ne veux pas les décevoir.
– Avoue… tu es amoureux.
– Je n’en aime qu’une seule et elle est polyamoureuse.
– Oh! Ne sois pas jalouse, chérie.
– Nous sommes inconséquent.es.
– N’en rougit pas. Déboutonne ta chemise, je me sens tout vert.
Depuis plus d’un an maintenant, nous travaillons en partenariat avec l’association « L’amitié Beauce, Perche et Thymerais » qui édite tous les trimestres la revue « La Gazette ».
Cette revue vient de recevoir l’agrément préfectoral « Jeunesse - éducation populaire locale » qui découle des 22 années d’activité associative générée par l’association.
Cet échange très riche, nous permet de profiter de 6 pages à l’intérieur de cette revue pour y transmettre nos informations et notre point de vue sur l’art, la poésie et la philosophie.
et vous permettra de découvrir votre région ainsi qu’une grande partie de ses acteurs dans des échanges plein d’humanité.
"La Belle et la bête" au jardin des contes (Conie-Molitard 28)
Malgré l'écroulement culturel de cette année très étrange, Jean-Jacques Silvestre conteur et son complice Philippe Belleney, plasticien ont décidé contre vents et marées de maintenir leur interprétations de "La Belle et la bête" au jardin des conte à Conie Molitard (28), sous la forme des promenades contées habituelles.
La merveilleuse interprétation cinématographique de ce conte par Jean Cocteau leur à insufflée cette vision baroque de l'univers des contes et plus particulièrement de celui-ci.
Venez découvrir les installations et le récit très personnel réalisés par ces deux artistes qui ne s'en laissent pas conter.
Le Jardin des contes s’est ouvert le dimanche 21 juin et restera ouvert jusqu’au 30 septembre 2020
Les promenades contées pour les particuliers et les groupes se font uniquement sur réservations au 06 43 87 46 96.
Les renseignements pratiques, la date et l’heure du rendez-vous vous seront communiqués par téléphone. Nous espérons pouvoir assouplir l’organisation à partir du 11 juillet.
Le port du masque pour les personnes à partir de 11 ans est obligatoire. Les mesures sanitaires en vigueur seront respectées.
Nouveautés : spectacles de contes à domicile ou en visio.
Le jardin des contes du 21 juin au 30 septembre 2020
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