L'Ego du moi(s) vous présente ce magnifique produit "Anti-Trace" pour venir à bout des traces d'avion dans le ciel, des débris de satellite, pour maîtriser la connerie et la bêtise humaine. Il permet aussi de gérer les traces de plastique. C'est un produit à base d'huile d'HEFIDI qui permet une meilleure pénétration dans la matière. Bref, la nature vous dit merci d'utiliser Anti-Trace.
Le circuit du Diable
Par Alain Isenegger
Sur la route escarpée, fais attention aux fossés, ils sont nombreux, ensemencés de ronces et d’épines.
Ce circuit est chaotique, méfie-toi des raccourcies et des chemins incertains.
Le virage le plus au nord du nom de KIM est une difficulté majeure, s’en suit une longue ligne droite appelée BOLSO.
Accélération, décélération, arrestation….
Si ton moteur moteur se met à POUT POUTINé, n’hésite pas à rERDOGRAdé, mais surtout ne t’arrête pas, tu n’es pas sûre de repartir.
Tracer son chemin
Avant d’aborder la courbe DONALD bien connue pour sa chaussée très détériorée, mais soit disant fraichement restaurée, n’écoute pas les sirènes du grand oncle t’enivrer.
Surtout, reste toujours concentré, à l’approche du lieu-dit le dragon, il ne faut pas prendre la direction SI JIMP, c’est un cul de sac et en général, mon général …………………
Pour terminer, tu vas tomber sur la chicane SARKO, le gauche-droite FRANCOIS modifié MANU qui ne sont plus vraiment des difficultés.
Pour le moment, le chemin est praticable mais attention, l’orage gronde et en cas de tempête, il sera le circuit de tous les dangers, « le circuit du diable ».
Des traces, certes, l’humanité en a laissées, nombreuses et variées : l’histoire, l’art, l’archéologie, l’industrie, l’activité humaine en général, sans oublier la vie animale et végétale, en regorgent.
D’après la définition (un peu réductrice à mon sens) des dictionnaires, les traces sont les « empreintes laissées par le passage d’un homme ou d’un animal ». C’est un peu succinct mais tant pis. Amusons-nous un peu : imaginons un instant que l’homme est un animal et essayons de repérer ses traces. Pas besoin d’être un pisteur Apache chevronné, elles sont, hélas, infiniment nombreuses et faciles à repérer !
Pour faire court, prenons un exemple : la récente et dramatique actualité nous informe que deux ados viennent d’être tués à coups de couteau à la suite d’une rixe entre bandes rivales quelque part dans l’Essonne. Triste réalité, et ce n’est malheureusement pas une première ! (Ça a même commencé déjà avec Caïn !)
Alors la question légitime qu’on se pose est de savoir quelles peuvent être les causes du développement inquiétant de cette forme de violence, et, pire encore, de sa BANALISATION, et d’emblée on comprend que les causes en question sont sans doute multiples et complexes.
Développement exponentiel des profits et des règles du marché libéral qui engendre l’appauvrissement de la population, le chômage des jeunes (et des moins jeunes), laxisme de l’éducation et des institutions culturelles, ghettoïsation des gens «issus de l’immigration» comme on dit pudiquement, effet amplificateur des réseaux sociaux, et j’en passe…
Mais comme je ne suis ni sociologue, ni psychologue, ni criminologue, ni flic, ni éduc-spé, ni machinlogue, je ne me hasarderai pas à formuler d’hypothèse péremptoire. Ce qui ne m’empêche pas néanmoins de regarder ce qui se passe autour de moi.
Et j’ai fait quelques constats, dont celui-ci :
En consultant régulièrement les programmes télé, je trouve ÇA (Là je vais faire mon «Télérama») :
Mardi 23 –
14 h - NRJ : crimes et faits divers
RMC : autopsie d’un meurtre
14h15 - chérie 25 : Snapped, tuer pour elle
17h25 – planète + : faites entrer l’accuser
19h35 – NRJ : crimes et faits divers
20h25 - NRJ : crimes et faits divers
21h05 – chérie 25 : les couples tueurs
Mercredi 24
22h49 canal + : l’art du mensonge
22h55 – chérie 25 : crimes
Jeudi 25
12h15 - NRJ : crimes et faits divers
14h - RMC : autopsie d’un meurtre
14h15 – chérie 25 : tuer pour elle
Etc. etc.etc.
Quant aux (nombreux) polars, thrillers, films d’action, et séries policières que nous propose généreusement notre chère télévision, ils commencent en général par la découverte d’un cadavre, avec la complicité d’une caméra voyeuriste qui s’attarde avec zèle sur la victime découpée en rondelles…et qui se terminent par la figure du héros qui a tué tous les méchants, avec la meilleure conscience du monde …
Je n’aborderai pas la rubrique «jeux vidéo» car, même s’ils ne sont pas tous violents, bon nombre d’entre eux sont quand même basés essentiellement sur le fait que pour gagner il faut tuer un max d’ennemis! Normal, ce sont, là aussi, des méchants !
Les épisodes précédents : Vivre à Shima, le grand programme du plan sanitaire du Ministère de la Santé Publique, n’est pas une mince affaire. L’une des toutes premières nécessités à combler est de ne pas mourir d’ennui en ce vase clos où tout le monde a grande peur de simplement mourir. Les statistiques sont anxiogènes et les conversations prennent parfois tant d’étranges tournures que l’on peine à en entrevoir le résultat définitif.
Assis sur un banc de la grande place, j’en étais là de ces lugubres pensées alors que, une fois de plus, Michelin m’assommait avec ses insupportables, importunes et assommantes considérations. Surgit alors un rayon de soleil. Michelin, gros pervers pernicieux me lâche deux secondes. Les petites souris l’émoustillent autant que les jolis minous.
– Bonjour, jolie Annabelle, tu m’as l’air bien songeuse ?
– Oh ! ça va, Michelin ! Si tu veux tout savoir, en cet après-midi grisâtre, je suis partie aux grenouilles. J’en ai trouvé d’excellentes (m’a dit Yuka), congelées, au carrefour du coin, celui qui mène au corridor des pas perdus, sur la trace des Thraces.
– Le frigidarium précéda le frigidaire issu du brillant cerveau de William Crapo Durant dit «Billy», big boss de General Motor. Ceci fut un commentaire possible au sujet de ton carrefour du coin.
– OK, Michelin ! OK ! Revenons-en au présent : j’erre sans fil d’Ariane, aux hasards de mes pas perdus, sur la trace des Thraces.
– En ouverture italienne, je te proposerai, en toute subjectivité assumée, cette citation de Claude Courtot :
« Que notre époque manque de grands mythes collectifs valables, me semble évident, mais loin de le déplorer, j’entends assumer pleinement ma solitude et le caractère rigoureusement individuel de ma mythologie personnelle. C’est ma manière d’être «absolument moderne ».
– Te sens-tu rassuré ?
– Courtoisement, je prends les devants.
– Michelin, je vais te confier un gros secret ; en cette semaine de Carnaval, mes promenades dans les rues de la ville pourraient apparaître comme totalement surréalistes. Le masque sous le menton, je me pose des questions du genre : pourquoi les corridors seraient-ils sinistres et les pas, perdus ? Cette remise en question réalisée, il me devient alors beaucoup plus aisé et plaisant de partir sur la trace des Thraces, histoire de me monter ma petite mythologie personnelle.
– Bien entendu, Annabelle, tout à fait ; en plein milieu du corridor, tu as reçu un message des anges qui te suggéraient de rentrer chez toi, car le fureteur pourrait très probablement t’aider à trouver la trace des Thraces.
– Par le grand Tétras, que n’y avais-je point pensé ?
– Croyais-tu que seul ton père s’en souvenait ?
– Quelquefois.
– Tu batifoles.
– Dans les roseaux du delta de la Maritza…
– Un petit pot de yaourt à la main, en compagnie d’une adorable Scyrmiade…
– Aux pieds nus et bronzés, chaînettes d’argent aux chevilles.
– Ses grands yeux, légèrement bridés, sous le voile léger de ses cheveux, paupières fermées, arcs parfaits vers ses pommettes d’indienne, face de lune dorée, au-dessus du grand fleuve…
– Flûtes et tambourins, Hej! Michelin, certaines amours laissent d’indélébiles traces.
*
J’interviens, histoire de dissiper gentiment toutes ces brumes bucoliques et mélancoliques:
– Ainsi à Shima vont les vies d’une petite fourmi en tutu mauve à pois roses et d’un rentier désœuvré en costume élégant et chapeau feutre, assis sur un banc de la grande place, avant que ne sonne l’heure du couvre-feu.
Annabelle en est vexée :
– La tienne vaut-elle mieux?
*
(Je suis un incompris en ce dimanche 21 02 2021, 22:22) (Tiens, un chiffre miroir) (MDR:)
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Cette revue vient de recevoir l’agrément préfectoral « Jeunesse - éducation populaire locale » qui découle des 22 années d’activité associative générée par l’association.
Cet échange très riche, nous permet de profiter de 6 pages à l’intérieur de cette revue pour y transmettre nos informations et notre point de vue sur l’art, la poésie et la philosophie.
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