Les bagnoles qui fument, les tonnes de plastique dans la mer,
la pollution chimique, le monstre nucléaire...
Si j'ouvre ma fenêtre, les oiseaux chantent, il n'y a pas le feu au lac.
Une paille.
La clé des champs.
Un bébé emmailloté.
Cette terre de feu et de glace
Le long fleuve de poussière brûlante…
Après l'avoir allumé, tenter d'éteindre le feu, enfin essayer.
Sensation de vide, d'absence, de solitude...
Rien ne peut échapper aux ténèbres.
Toutes les étoiles vous le diront,
derrière la fumée d'une gitane,
une lune blanche étale sa lumineuse tendresse,
telle une reine au-dessus de nos têtes...
Allumer le feu, éteindre l'incendie ?
On s'en fout, après nous le déluge !
Seuls, dans le ciel,
les cavaliers de l'aurore,
par la grâce de la joie retrouvée,
sauveront le feu des illuminés...
Des pensées de réconfort
pour notre ami Guy Coda
qui vient de perdre une amie chère
HOMO EXTINCTOR
Texte et dessin de Anselme Izidore
« Terre, devenir de mon abîme, tu es ma baignoire à réflexion. »
« Banquises indissolubles, dans vos mers clôturées se résorbe la honte. »
René CHAR, Le Marteau sans maître.
A l'aube je marche seul dans la brume électrique du matin pendant qu'une tornade géante traverse le pacifique.
Au dessus de moi des nuages d'un gris terne passent sur le ciel argenté quand un torrent de boue diluvien balaye les rues d'une ville tunisienne, si paisible quelques minutes avant. Les mains dans les poches je déambule lentement derrière des scarabées poussant leur boule, la voie lactée leur servant de guide et en Amérique du nord, en Suède ou au Portugal des forêts centenaires partent en fumée proies d'incendies inextinguibles.
Le vent léger commence à distribuer quelques feuilles, parmi elles tombe, juste à mes pieds, ce dessin venu d'on ne sait où, mais au Vietnam inondations et glissements de terrain engouffrent leurs lots de victimes.
Je ramasse pour le décrypter ce rébus abscons et intergalactique, signe des temps, il porte la marque du sixième continent et Fukushima continue à distiller son poison dans un silence internationalement mortel.
Ce testament du vent met en lumière l'urgence de nos jours, pas un bruit, je n'entends plus les abeilles, y a du sirop de glucose dans mon miel et dans le cerveau des actionnaires.
Joli dessin, les éléments de notre obsolescence programmée y annoncent leurs couleurs, voilà l'anthropocène et l'émergence de « l'Homo Extinctor », il va faire disparaître l'homo sapiens comme celui-ci a signé la fin de néandertal.
Allons au boulot nous avons un monde à éteindre...
Histoire secrète
Le vieil homme, au visage incendié, dans la librairie des ailes de l'été, fleur de ruine, ou jardin de lumières ?
Une vie qui défile sous le poids des jours
le désir dont l'ardeur s'estompe inexorablement
la mariée était si belle avant l'exil
encore 3 ou 4 poèmes jetés à la face des eaux
au nom de l'amour de la pauvreté en partage
du bonheur en héritage des petits coucous
au travers de la grille
l'obscur des mots semés à vos pieds dans la grande forêt
sur les traces d'une histoire secrète
juste avant de s'effacer pour de bon
dans le silence et l'obscurité du devoir accompli...
J'aurais pu être cette histoire
mais je suis toujours le seul
à ne rien savoir de moi-même.
Texte et dessin de François Lebert
Une histoire de bougie et de perroquet
Par Alain Isenegger
Attention
Attention
Alerte de niveau I
L’ours polaire ne répond plus
Alerte de niveau II
Tous les voyants sont au rouge
Alerte de niveau III
Il n’y a plus d’eau dans la marmite
Alerte de niveau IV
On entend plus le chant des oiseaux
Alerte de niveau V
La bougie risque de s’éteindre
Alerte
Alerte extinction
Alerte extinction
La lumière a disparu
Et mon perroquet m’a dit « ta gueule »
J’ai mis deux baffes à mon perroquet
J’aime les perroquets polis
Et puis
La lumière est revenue
Tous les voyants sont au vert
Mon perroquet me couvre à nouveau de baisers
J’ai repris tous mes esprits
Je suis réveillé
Je suis redevenu normal
Je trinque avec mes amis de l’Ego
En critiquant ce système obsolète
Il nous rend tous fous
Mais Le paradis
C’est pas encore pour demain…
Glyphosate, l’extincteur de la vie
Texte et photos Didier Leplat
Il est temps de se réveiller puisque nos élus n’en sont pas capables.
En 15 ans, les abeilles, les papillons, les oiseaux ont disparu, sans d’ailleurs qu’on ne s’en rende compte. C’est une apocalypse, même les fleurs sauvages disparaissent et de plus, le rythme de disparition s’accélère.
C’est depuis 1960 que les pesticides ont commencé à être utilisés. C’est vrai qu’au début, tout allait bien, ils donnaient l’impression de faire leur travail et les agriculteurs trouvaient ça « épatant » et sans arrières pensées ni questionnement, de bonne fois en quelques sortes !
Et comme le dit Fabrice Nicolino, fondateur du mouvement « On veut des coquelicots » : « c’est Rachel Carson avec son livre « Printemps silencieux » sortie en 1962 dans lequel elle développe les désastres des pesticides, qui déclara la guerre contre les industriels comme Monsanto. »
Ils ont tout fait forcément pour la disqualifier et la museler. Et malheureusement, on peut constater que pratiquement 60 ans après, on n’a guère avancé, et qu’en plus, tout s’est aggravé.
Comment cela a pu s’installer chez nous
et durer si longtemps ?
Sans chercher bien loin, c’est la faute d’une part aux industriels fabriquant ces produits et aussi et surtout à l’inertie des gouvernements, qu’ils soit de droite ou de gauche d’ailleurs. C’est en plus un système qui n’en finit jamais, car dès que péniblement nous réussissons à suspendre une variété de Néonicotinoïde, très vite les industries s’empressent de mettre au point un autre pesticide. Nous avons affaire maintenant aux « NDHI » qui sont toujours répandus sur 70 % des surfaces de blé en France. Une alerte récente d’avril 2018 émise par de nombreux chercheurs et scientifiques annonce que ces produits sont encore une menace sur la vie de tous les êtres vivants dont nous les humains. Et tout ça pour la croissance, la fuite en avant et le profit de ces sociétés productrices de pesticides.
Ils ont déclarés la guerre au vivant
Pire qu’un génocide, car en fait, très sournois. Il est temps de se réveiller, de se révolter. Mais aurons-nous assez d’énergie et de vitalité pour s’opposer à une entreprise de mort pareille ?
Entre les gaz à effet de serre, le réchauffement climatique, il va falloir se bouger et très rapidement avant que tout nous éclate à la figure. Pourtant certain de nos élus n’ont pas l’air de comprendre. Récemment, lors du dernier vote concernant le délai de 3 ans pour arrêter l’usage des pesticides et son inscription dans la constitution, j’ai informé de tous ces dangers la députée de ma circonscription. Et voilà ce qu’elle m’a répondu :
« Je constate que certains cherchent à susciter la peur et la méfiance chez le consommateur : c’est un système désormais bien connu et largement utilisé par ceux qui veulent imposer leur modèle. Cela m’attriste, et ne permet pas un débat apaisé….
…Je ne souhaite retenir que les données scientifiques. Si le glyphosate peut effectivement à des doses importantes d’ingestion, être cancérigène, il existe aujourd’hui un consensus scientifique sur le fait que les doses résiduelles extrêmement faibles qui pourraient persister dans les produits agricoles français, ne représentent aucun danger pour la santé…
…Imposer une règlementation drastique aux agriculteurs français, tout en acceptant que des produits importés ne respectent pas les mêmes règles, me semble à la fois injuste et contreproductif. Or, déjà aujourd’hui, de nombreux Français achètent des aliments importés depuis des pays où la réglementation est moins sévère qu’en France vis-à-vis des produits phytosanitaires. L’interdiction du glyphosate en France placerait nos agriculteurs en situation de désavantage concurrentiel par rapport à leurs concurrents étrangers. Moins chers, les produits étrangers seraient davantage prisés par les consommateurs…
…En tant que consommatrice, mère de famille, scientifique, et après avoir étudié la question en lisant de nombreux articles et en ayant auditionné des chercheurs, j’ai choisi de retenir ces données scientifiques pour déterminer ma position sur le glyphosate...
…Inscrire l’interdiction du glyphosate d’ici trois ans, dans la seule loi française, affaiblirait la position de la France dans les négociations avec ses partenaires européens, alors même que certains pays demandaient la réautorisation du glyphosate pour une période supérieure à cinq ans au niveau de l’Union européenne...
...De nombreux efforts sont actuellement en cours pour réduire davantage l’utilisation des produits phytosanitaires dans l’agriculture. Les agriculteurs sont bien conscients de la nécessité de continuer à faire évoluer les pratiques agricoles et investissent en permanence dans des solutions agronomiques innovantes. Une mission parlementaire à l’Assemblée nationale, menée par mon collègue député Agir_la droite constructive, Antoine Herth, est justement consacrée aux « techniques alternatives » afin de réfléchir à des propositions concrètes et applicables…
…Pour ces raisons, je vais à nouveau voter contre l’inscription dans la loi d’une interdiction du glyphosate, lors de l’examen du projet de loi Egalim. »
Pourtant toutes les études montrent et démontrent la nocivité et le caractère cancérogène des pesticides, mais certaines personnes pensent que notre alimentation est saine, alors qu’on trouve des pesticides dans la moindre analyse sanguine, même chez les nourrissons alors qu’ils n’ont encore rien mangés !
C’est à se demander ce qu’il faudrait pour leur ouvrir les yeux à ces politiques ! Un jour, ils prendront conscience, j’espère pour eux qu’il ne sera pas trop tard et qu’ils ne soient pas traduit devant un tribunal de crime contre l’humanité. En tout cas, pour moi, il sera hors de question de voter pour ces gens là, qui ne respectent pas ni la vie ni la nature et ne pensent qu’au rendement et au profit quitte à en être malade.
Mass extinction
Texte et photos de Pierre Belleney
Je suis arrivé à Shima en mai... un premier été, et plus d'une année de traitements se sont passés.
Il semblerait que je pourrai quitter Shima dans trois mois. Durant toute cette période, j'ai repris goût à la marche. C'est ainsi que, hier, pour faire un petit coucou à Annabelle, je suis descendu de mon petit arbre pour aller sur la rive du fleuve.
C'est une jolie allée arborée que longe la ligne de tramway... la Ronde... elle fait le tour de Shima. La rive est bordée d'une grille, ici où là, ouverte sur des petits chemins escarpés qui descendent à des pontons au bord de l'eau.
J'y ai rencontré des pécheurs, des canoteurs et... bien sûr... des amoureux et des photographes... comme moi-même... et Annabelle...
Sa fourmilière était installée tranquillement en haut de la rive. L'immeuble d'Annabelle est totalement pulvérisé, le sol, complètement retourné, des brins d'herbe arrachés dans tous les sens.
Je m'agenouille, comme à l'habitude, pour l’appeler.
Je vois en direct mon pire cauchemar se réaliser ; une bande de canis lupus familiaris venue de Finance débarque sur Terre. En français... signifié ? signifiant ? Bande de chiens ! Il va nous falloir lutter pour notre survie, et nous découvrir une force inconnue...
Mais que dis-je ! suis-je à ce point troublé en mon entendement!
Annabelle ... Annabelle ... ma petite Annabelle ... mais k'On fetti de Nous ? Ma voix en est éteinte... Un tramway passe... je sors mon portable, prends une série de photos... très concentré... avec une sourde rage ; puis je m'allonge, plus loin, sur un bout de pelouse...
sans crottes de chiens.
Je respire... de longues inspirations... expirations…
inspirations... expirations…
inspirations... expirations...
Mes larmes ruissellent doucement... Elles glissent... chaudes sur ma joue. Un bon quart d'heure plus tard... je m'assieds, sors mon petit carnet, mon porte-mine inspiré. Je dessine un pompier, un ridicule petit pompier, avec un ridicule petit extincteur.
Il a un drôle de rictus.
Il appuie sur la manette et commence à frénétiquement taguer toute la rive.
Des monstres... avec des gueules de tracteurs et de méga excavateurs, à roue-pelle et godets multiples... des gros boyaux d'expirateurs qui pulvérisent des nuées de particules, orangées, rouges, bleues ! des miradors noirs ! un lugubre coucher de soleil sur centrale nucléaire, un ciel violet pourpre, vert fluo.
Sur une banquise jaune de soufre se dandine une bande de dodos déconnectés.
Il s'arrête. Il regarde tout cela. Il se roule un pétard. Feu ! Il fume son pétard.
Il s'approche...
Il appuie sur le bouton de son ridicule petit extincteur.
Une grosse bouffée noire s'écrase sur tout le paysage.
Il écrit
MASS EXTINCTION
et je m'en vais…
Préparons nos forces inconnues…
Bons baisers de Shima…
À bientôt mes amours…
Saint-Just-le-Martel
Salon International de la Caricature, du Dessin de Presse et d'humour...
Saint-Just-le-Martel, joli petit village de 2500 habitants, pas très loin de Limoges...
Un village qui depuis bien plus de trente ans est devenu la capitale incontestée de la caricature, du dessin de presse et d'humour. Dans cet endroit curieux, si étonnamment créatif, chaque automne on entend parler anglais et russe, chinois et turc, espagnol et coréen, un village où, dans toutes les langues, on dessine, on sourit et on se marre, où l'on repense le monde avec du papier et des crayons...
En 2010, il a même été construit ici un grand bâtiment dans lequel se déroule des expos et où sont archivés des dessins qui racontent l'histoire de ce mode d'expression.
Et cette année encore, une centaine de dessinateurs et de dessinatrices vont exposer leurs œuvres, se retrouver ensemble autour de leurs dessins, pour échanger et offrir le fruit de leur travail au public...
Tout ça grâce au travail, à la passion et la détermination de l'équipe de ce Salon ainsi qu'à la gentillesse des habitants de ce village...
Ça se déroule du 29 septembre au 7 octobre 2018, le thème retenu cette année, c'est « La liberté d'en rire », alors n'hésitez pas à venir nous voir, j'y serais le premier week-end, et si vraiment vous ne pouvez pas être là, je vous raconterais ce que j'ai vu...
François Lebert
« Rire de tout avant de devenir un moins que rien ! »
Festival photo La Gacilly : la culture comme toile de fond
Texte et photos Didier Leplat
Pour cette fin de festival, et dans le cadre des journées du patrimoine, j’ai été invité avec « Le Trombinotron » à l’inauguration du Nouveau Centre culturel de la Gacilly : « Artemisia ».
Nourri, logé, j’ai pu pratiquer la technique du portrait toute la journée du dimanche 16 septembre dans le hall de ce nouveau bâtiment.
Artemisia, c’est une construction à la hauteur des ambitions de la culture bretonne. 2600 m2 répartis entre les locaux de fonctionnement habituel, billetterie, bureaux, accueil, bar, cuisine, stockage logistique, le bâtiment comprend une grande halle 1 050 m2 et une deuxième salle de plus de 700 places assises pour les spectacles. Y est adjoint un office traiteur de 100 m2 en capacité de confectionner 350 à 400 repas.
Le samedi, j’ai pu apprécier les magnifiques expositions du festival réparties dans la ville et le dimanche être assailli par le public venant visiter la nouvelle salle et intrigué par le trombinotron.
103 personnes sont passées devant l’objectif en quatre heures de temps. Une mission éprouvante et un sacré challenge mais qui valait le déplacement vu l’engouement des gens à se faire photographier « à l’ancienne » !
Il m’a fallu ensuite pratiquement deux journées pour préparer les fichiers que je devais envoyer à chaque personne.
Merci à la municipalité de la Gacilly pour cette belle opération.
« La Terre en question » tel était le thème du festival cette année. Voir les photographes ici
Le centre ville de la Gacilly avec au fond les grandes photos de Thomas Pesquet
Le Trombinotron en place dans le hall du nouveau local culturel Artemisia de la Gacilly
Merci Camille
Merci Didier
Ethiopie et Kenya, la fin d’un monde par Fausto Podavini
16 mètres de long : le Gange
Les photos sur l’Himalaya de Matthieu Ricard
Les photographes et artistes Robert et Shana ParkeHarrison inventent un monde étrange dans lequel un personnage essaie de réparer un morceau de Terre abîmé en utilisant des outils toujours inadaptés qui rendent sa tache impossible.
Les photos de Karen Knorr
Les animaux en infra-rouge de Michael Nichols
Les mégapoles entre Pékin et New Dehli par Patrick Tourneboeuf
Au programme, fleurs et magnifiques espaces verts
La cité Climat de France à Alger par Stéphane Couturier
C’est la rencontre d’un écrivain et d’un photographe, une fusion entre la poésie des mots et des images.
Une suite de paysages sans prétentions mais sublimés par la lumière et les ciels tourmentés du Perches.
Le photographe et son commentateur nous entraînent dans leur contemplation de ce monde, à la fois étrange et familier.
Nous avons souhaité publier l’ouvrage issu de leur travail
En souscrivant avantle 20 novembre 2018, vous bénéficiez d’un tarif préférentiel sur le prix de vente public et contribuez ainsi à la publication de ce livre.
Remise des livres
achetés par souscription
Le 24 novembre 2018 à :
Espace photo du Perche
9 rue Ville-Close - 61130 Bellême
de 10h à 12h et de 14h à 18h
Un autre lieu sur Chartres vous sera communiqué ultérieurement
...La vieille barrière rouillée ne ferme plus. Elle est cassée. Elle ne servait plus à rien depuis longtemps. Alors un jour on a eu la flemme de la réparer pour la refermer, elle est restée ouverte. Les bêtes sont parties depuis longtemps, les hommes n’avaient plus rien à faire là, ils sont partis aussi. C’est dommage, quand le ciel est bleu ça fait du bien de voir du monde! Mais il ne reste que l’herbe folle et drue qui pousse partout.
1 exemplaire : 21 €
2 exemplaires : 20 €
A compter de la diffusion dans les librairies et presses,
le livre sera vendu : 26 €
Les chèques seront remis en banque
uniquement après réception des exemplaires commandés.
Ella éditions
42 route de Chavannes
28300 Lèves
TIRAGE LIMITE à 75 ex
Déjà 50 ex vendus
Ne tarder pas à commander !
50 ans d’évolution de la contestation
De Mai à Mai (1968-2018)
Témoignages, photos, dessins par les artistes de l’Ego du moi(s)
« De Mai à Mai » est une publication de L’Ego du moi(s) - Les Indépendants du Perche
1968-2018 - Cinquante années de contestations qui ont forgé le caractère de milliers de Français.
Parmi eux, nos artistes de l’égo du moi(s) qui nous livrent ici leurs souvenirs mémoire et nous proposent leur ego 68 en photos, dessins politiques, installation.
Tournons ces pages engagées sur leurs visions de cette grande émotion de Mai qui bourgeonne régulièrement lorsque le printemps devient chaud.
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