Françoise Decorse, « artiste inclassable » comme avait dit un critique d’Art en son temps, aurait pourtant pu faire une carrière académique.
Formée au Lycée Balzac de Tours par des enseignantes de qualité, elle poursuivit une initiation à l’Art à l’École d’Art Décoratif de Nice puis à l’École Régionale d’Art de Tours, puis à l’École nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris qui fut une très grande déception.
Les nouveaux maîtres de la jeune fille en devenir furent Paris, son architecture, ses rues, ses musées.
Ces derniers, moins nombreux qu’aujourd’hui, présentaient de merveilleux avantages, un accès aisé, la proximité des œuvres, un recueillement possible.
Le Musée d’Art Moderne permettait enfin d’aborder l’art novateur du début du XXe siècle qui bouleversait les repères des jeunes artistes, avides de nouveauté.
Partie d’une traduction attendue de la réalité, Françoise, peu à peu, stylisa ce qu’elle avait sous les yeux, le synthétisa, le transforma, l’abandonna.
Fin 60, ses œuvres n’avaient plus de références figuratives.
Arrivée au « bout du bout » : quelques traces de pinceaux sur un fond uni, il fallut revenir de ces lointains.
Curieusement, cette ascèse n’empêchait pas l’artiste en évolution de croquer la vie dans ses carnets.
L’hyperréalisme régnait alors sur les cimaises des capitales.
Françoise alors « tirait le portrait » de ses amis avec un certain succès.
Petit à petit, elle élabora une sorte d’abstraction figurante dont le livre décrit l’évolution avec les péripéties que lui réservera son parcours.
26 € / 96 pages
ISBN : 978-2-9592575-0-6 - dépôt légal janvier 2025
Conception - Réalisation - Mise en page : Didier Leplat - didierleplat.com
