Août 2022 - Le fantastique

V02 modifiée le 8 août 2022

Pensez à revenir sur la page de temps en temps le long du moi(s), celle-ci est mise à jour régulièrement en fonction de l’actualité.

Quoi de plus naturel et même surnaturel que d'aborder ce thème du fantastique qui va vous permettre de vous évader bien plus loin que n'importe quel voyage en cette période de vacances.

L’Ego du moi(s) Vidéo sur

Vidéo de l'Ego du moi(s) juillet 2022

N’est pas Fantast/hic. qui veut !

Par Alain Isenegger

Les conditions requises pour entrer dans l’ordre du Fantast/hic. sont :

- Avoir un haut degré dans l’élaboration des textes…

- Etre en possession de boissons sur vitaminées ou autres…

- Donc, avoir le sens de l’équilibre.

- Avoir l’imaginaire démultiplié…

- Donc, avoir une grosse quéquette.


Si tu peux mettre tout ça sur ton CV, alors tu peux prétendre à entrer dans la tribu mythit/hic du  Fantast/hic.

Dessin Alain Isenegger
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Le pouvoir… c’est fantastique !

Par Paul Baringou

Paul Baringou
Paul Baringou
Paul Baringou
Paul Baringou

Tous les moi(s) un petit condensé de l’actualité
vue par notre dessinateur de presse du Mans.

Quand un guerrier Orc débarque sur son rhinocéros…

Sculpture et texte Pierre Feuillade

La sculpture que je vous présente ce mois-ci est une représentation d'un guerrier Orc sur rhinocéros laineux.

Cette créature appartiens à une tribu de nomades qui vivent et ce déplacent dans un environnement montagneux et forestier dans ces territoires hostiles. Ils doivent faire face à de nombreux dangers affrontant les puissants Loups-Garous ou les farouches nains qui lors d'excursions hors de leur mine sont toujours près a en découdre. Ils vivent de la chasse, de la pêche, mais aussi des pillages et ils ont également des esclaves qui cultivent dans des territoires plus chauds, climat que les Orc supportent moins. Ils font peu de commerce, car ils manquent cruellement de diplomatie.

La sculpture représente un guerrier d'élite et de hauts rangs. Il est prêt à combattre, il porte une armure de cuir recouverte de petites plaques de fers. Le style de cette armure est d'inspiration mongole.

J'ai d'abord réalisé un dessin de l'ensemble de la sculpture puis deux autres à l'échelle pour pouvoir créer mes armatures une pour le rhinocéros et une pour l'orc. Il a été sculpter avec une plastiline professionnelle de la marque Monster Clay.

J’ai d'abord réalisé une armature en métal pour le rhinocéros que j'ai sculpté en premier. J'ai ajouté les volumes jusqu'à ce que les proportions me semblent bonnes.

Guerrier Orc sur rinocéros de Pierre Feuillade

J'ai ensuite effectué la texture de la fourrure, un travail répétitif puisqu'il s'agissait de la faire mèche par mèche dans la pâte, puis j'ai sculpté le cavalier d'après un modèle humain dessiner à la bonne échelle.

Il a fallu un mois pour conceptualiser et créer cette sculpture.

Guerrier Orc sur rinocéros de Pierre Feuillade

Symphonie Fantastique

Texte et dessin Davido

Cette folie! Faons statiques,

Cet été, des mouvements de Forêt

D'un Berlioz climatique,

Effrayés, fuyez les flammes dorées!


Cinq faux nids fantastiques

Abritaient des créatures baroques,

Des moineaux faméliques

A brimer, des immatures qu'on moque.


Sept fausses notes acoustiques

Virevoltaient autour d'une ronde et blanche

Créature harmonique,

Révoltées par leur laideur trop franche.


Neuf faux pas fanatiques

Emportés par leur tempo troppo

Tanguaient de leur musique

Importée par l'âme du Fandango.


Onze fausses pistes politiques

Inventées par l'arrangeur flûtiste,

Recherche d'accords classiques

Que ventait cette marche populiste.


Treize faux nez font plus chic,

Bel effet, qu'un Judas pour seul traître

Dans un récit biblique,

Car les faits trahissent tous les ancêtres.


Quinze fausses toiles acryliques

Qu'on vendrait pensant qu'elles seraient vraies,

Sembleraient authentiques.

On viendrait les voir pour leur attrait.

Dessin de Davido

Trois choses encore: Le fric

Qu'on prendrait sans qu'on nous fasse chanter.

Puis l'univers rythmique;

L'imaginaire d'un son enfanté.


Symphonie fantastique

D'une nature, des hauts bois, d'une seule voix

Au regard pathétique

Qui murmure aux abois… ce qu'elle voit.

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Le Fantastique

Texte et dessin Guy Coda

J’aimerais partager une expérience personnelle :

Je me suis immergé dans la littérature fantastique pendant une dizaine d’années, notamment durant ma période «Arts Décos», dans ce milieu et cette époque (années 70) où cette littérature était particulièrement à la mode.

Mon statut d’étudiant me laissait suffisamment de loisirs pour passer des nuits entières immergé dans l’univers de ces romans et nouvelles. Pour mieux me laisser imprégner, j’avais mis au point une technique infaillible : je m’étais fabriqué une sorte de chilom avec ma pipe et je fumais ma petite boulette d’ «afghan noir» tout en dévorant les pages du «Dracula» de Bram stoker.

L’effet conjugué de ces deux ingrédients parfaitement complémentaires avait un effet «fantastique», c’est le cas de le dire, et lorsque, après de longues heures de plaisir, je retrouvais mon lit, j’étais littéralement en lévitation tant j’étais devenu léger !... 

J’ai découvert ainsi un certain nombre de livres qui m’ont durablement marqué. Pour ceux qui ne les connaîtraient pas encore et qui auraient envie de se laisser tenter, j’aimerais vous en citer quelques-uns, dans la simple envie de partager des choses qui m’ont donné du plaisir.

Donc, bien sûr, 

Dracula, de Bram Stoker

Le moine, de Matthew Lewis

Le manuscrit trouvé à Saragosse (appelé aussi «la Duchesse d’Avila»), par Jean Potocki

Le Golem, et La nuit de walpurgis, de Gustav Meyrink

La cité vampire, de Paul Féval

Les mystères d’Udolph d’Ann Radcliffe

Le Château d’Otrante, d’Horace Walpole

Lokis, de Prosper Mérimée

L’autre côté, d’Alfred Kubin

Contes fantastiques et le chat Murr, d’Hoffmman

Les Histoires extraordinaires, d’Edgar Allan Poe

Malpertuis, de Jean Ray

Démons et merveilles, de Lovecraft

L’homme qui rétrécit, et Je suis une légende, de Richard Matheson

Les diaboliques, de Jules Barbey d’Aurevilly

Les contes cruels, de Villiers de l’Isle-Adam

Le Horla, de Maupassant

dessin de Guy Coda

Voilà, pour ceux que je connais (et j’en oublie sûrement). Mais il en existe tant d’autres! 

Ce qui me rassure, c’est la faculté qu’ont les humains à créer des univers qui nous emmènent bien au-delà de la trivialité du monde, et dans la sale période que nous traversons, il n’est pas interdit d’élargir -en plus de nos propres pratiques- nos moyens d’évasion…

Et boum !

Par François Lebert

Dessin François Lebert
Dessin François Lebert

Intérieur Fukushima : c'est fantastique comme mon intérieur à changé depuis Fukushima !

2084 après Fukushima : le paysage est devenu fantastique en 2084 après Fukushima !

Le fantastique, vaste sujet !

Philippe Govin

Par Philippe Govin © Les lapinsgovin

Voyage intérieur

Univers virtuel Didier Leplat

Univers virtuel Didier Leplat
Univers virtuel Didier Leplat
Univers virtuel Didier Leplat

La quatrième dimension !

Le virtuel a l’énorme pouvoir de vous faire voyager dans la quatrième dimension ! C’est avec ces outils de 3D qu’on parvient, nous créateurs, avec la pratique et l’expérience, à vous faire sortir des mondes réels et terre à terre. 

Ce petit bonhomme, nu, perdu dans l’univers, c’est vous ! Il vous représente quand, dans un rêve par exemple, vous entrez dans un monde fantastique à votre insu. Vous êtes à la fois effrayé et surpris mais surtout vous êtes attiré par l’étrangeté, la beauté et l’atmosphère chaleureuse de ce monde nouveau pour vous.

Vous êtes un peu perdu et seul et une légère montée d’adrénaline vous pousse à rester malgré tout en place. Les plus courageux iront même jusqu’à s’aventurer dans ces sphères ou faire de l’équilibre sur des pontons hasardeux… 

Au réveil, vous vous sentirez extrêmement bien, ravi de vos exploits avec cet agréable sentiment de vous êtes surpassé et d’avoir vaincu vos peurs… c’est ça qui est fantastique !

Les épisodes précédents : suite à l’assassinat de son ami Achraf, inspecteur au BARO de Grobujot City en Zone Franche, Piero a quitté Shima, capitale de l’Empire de Lumus. Exilé dans l’émirat de Shamârdadj, sous la garde attentionnée de son hôte, Amine, il réside dans un discret riad de Bégum dont, par sécurité, il ne peut sortir. Afin de ne pas la compromettre, il est également préférable qu’il ne joigne pas Alicia, son grand amour, mais il peut encore correspondre mensuellement avec les terriens de l’Ego du Moi(s) dont l’existence est officiellement niée par le département des études d’astronomie du Klapas, la célèbre université de l’Empire alors qu’à Shamârdadj les nomades séditieux désignés abusivement sous le terme de «Shin» prétendraient qu’ils seraient venus, il y a très longtemps, d’une planète nommée Terre. Achraf, qui semblait être bien informé de cette protohistoire de Lumus a été réduit au silence par les moyens les plus sûrs. L’Empire ne tolère aucune tergiversation: Lumus est la seule planète habitable de l’Univers, ainsi en est-on parvenu à cette affirmation au sein de l’Université impériale du Klapas de Shima, la plus ancienne université de l’Empire, fondée par de saints soufis, il y a plus de mille ans, sous le règne des émirs éclairés de Shamârdadj.

Bonjour, chers amis et chères amies de l’Ego. Voici quelques éléments complémentaires qui vous permettront de comprendre combien il devient difficile de rester intellectuellement intègre à Lumus dès lors qu’il s’agit d’évoquer votre existence.

À la suite des derniers SMS qu’Achraf et moi-même avions échangés le 22 novembre 1399, j’ai pris la décision, comme lorsque j’étais encore étudiant et qu’un fait me tracassait au point de me rendre le sommeil impossible, de me rendre à la station centrale de Vieille Shima et de m’arrêter à Université impériale. Le trajet fut agréable tant je pris plaisir à converser avec une ravissante jeune femme; sa peau était si joliment brune et ses yeux si artistiquement passés au khôl qu’elle était manifestement issue d’une famille shamârdadjî. Pour le cas où j’aurais pu encore avoir un doute, elle me demanda avec son accent délicieux si j’avais déjà essayé de tirer sur un petit lapin blanc avec un Beretta modèle 92 qui pèse 850g et qui aurait été utilisé par la police japonaise à partir de l’année 1990.

Je la regardai avec le plus grand étonnement. Les faits évoqués étaient par trop précis pour imaginer un seul instant qu’elle pouvait être totalement sous l’emprise d’un doux stupéfiant qui lui aurait fait envisager, avec le plus grand sourire illuminé, que Bun, une femelle berger allemand de sa connaissance, puisse adorer les épinards bien que cela pourrait lui donner des idées dangereuses.

Elle tapota amicalement ma main de ses jolis doigts bagués d’argent et, après un petit rire très doux, elle me confia qu’elle avait lu l’histoire du lapin blanc, du Beretta modèle 92 et de la chienne Bun dans 1Q84, un roman écrit sur la planète Terre par Haruki Murakami, un auteur japonais, publié en 2009, aux éditions tokyoïtes Shinchosha. Elle murmura en prononçant ces derniers mots et nous nous rapprochâmes, épaule contre épaule, afin de continuer notre dangereuse conversation. Quiconque se considérant comme bon citoyen de l’Empire pouvait nous dénoncer immédiatement, car il était clair que seuls des Shins et détraqués mentaux nourris à la bouillasse des sectes terroristes prétendument protohistoriques pouvaient ainsi prétendre surfer sur de telles stupides théories extra-lumuesques!

Une fée jouait de la harpe

Par Pierre Belleney, texte et illustration

La jeune femme m’avoua qu’elle avait su immédiatement qu’elle pouvait me confier tout cela qui la travaillait intellectuellement et profondément dans son être, car elle avait repéré avec étonnement que je portais une bague en argent et ébène si particulière qu’elle ne pouvait provenir que de l’atelier d’un bijoutier shamârdadjî de Bégum à qui elle avait elle-même acheté ses propres bagues si particulières qui contaient l’arrivée d’une grande outarde sur la planète Lumus. Chacun des signes gravés sur chacune d’entre elles correspondait à un caractère d’une langue qui, à l’exception des Shins, était inconnue sur Lumus. Les ethnologues impériaux ne s’y intéressaient nullement arguant du fait que ces symboles n’étaient que purement décoratifs et propres aux tribus nomades et arriérées de l’Arahas. Quiconque osait suggérer de les contredire était considéré comme incompétent. Les vertueux mandarins recalaient impitoyablement les étudiants et étudiantes qui osaient s’y intéresser de trop près.

Après qu’elle m’a demandé si nous pouvions aller ensemble à la bibliothèque du département d’anthropologie du Klapas, la jeune femme ajouta qu’étonnamment Haruki Murakami décrivait les deux lunes de Lumus dans son roman 1Q84: «Dans le ciel brillaient deux lunes. Une petite et une grande. Deux lunes se côtoyaient, la grande, de couleur jaune, la petite, d’un vert tendre comme des jeunes mousses» (Livre 1, p. 345).

Une fée qui jouait de la harpe au bord d’une source surgit alors de nulle part et un petit papillon blanc à motifs rouges, qui se nourrit exclusivement de l’essence particulière d’une fleur qui ne fleurit que dans les montagnes d’Okinawa, voletait autour de nous lorsque nous descendîmes sur le quai de la station Université impériale. Nous sommes allés à la bibliothèque et la jeune femme m’a retrouvé le livre de Murakami dans les fonds oubliés et non scannés qui échappent encore à la vigilance des censeurs. Puis nous avons bu un thé à la cafeteria de l’Université. À ce jour, je n’ai jamais recroisé l’insigne et élégante érudite dont je ne connais ni le prénom, ni le nom. Elle ressemblait étrangement à Alicia et j’en suis encore fort troublé.

À bientôt et merci encore pour votre soutien.

Notre partenariat avec « La Gazette »

Depuis plus d’un an maintenant, nous travaillons en partenariat avec l’association « L’amitié Beauce, Perche et Thymerais » qui édite tous les trimestres la revue « La Gazette ».


Cette revue vient de recevoir l’agrément préfectoral « Jeunesse - éducation populaire locale » qui découle des 22 années d’activité associative générée par l’association.


Cet échange très riche, nous permet de profiter de 6 pages à l’intérieur de cette revue pour y transmettre nos informations et notre point de vue sur l’art, la poésie et la philosophie.


et vous permettra de découvrir votre région ainsi qu’une grande partie de ses acteurs dans des échanges plein d’humanité.


N’hésitez-pas à vous abonner.

Le Perche par Didier Leplat
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Renseignements : 09 62 69 55 72 ou 06 49 40 12 95

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site : gazette28.com

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