Politique et restauration !
Par Paul Baringou
Tous les moi(s) un petit condensé de l’actualité
vue par notre dessinateur de presse du Mans.
Restauration Miam! ...
Par Davido
Mon intelligence très artificielle propose la "Gastronomie" pour définir la Restauration d'œuvres d'art.
Mes désirs gourmands se plient aux préceptes de lard... bien grillé dans son jus.
Certes s'agit-il de lard qui ne nourrit pas ses maîtres, ceux-ci prenant la queue pour être reconnus.
Mais une fois chose faite et carottes bien cuites, des siècles après, les croûtes écaillées, les forts pigments des palettes (et piments d’Espelette), peintures à l'œuf ou bien trempées dans l'huile, dans l'eau (de lavis) des médiums non voyants... prendront tant de valeur qu'une petite main habile se penchera sur l’en-cas.
Le plus beau des vernis peut se défaire au fil du temps. Un accroc ravageur peut déchirer la toile.
Retrouvant son aspect initial, sous les pinceaux patients du peintre omnipotent, la sauce va prendre, le soufflet monter et l'assiette se dresser !
Ainsi, magiciens maniant poils et couteaux, infirmiers ou marmitons des sculptures, des tableaux, orfèvres du sfumato, de la déco, les voici l'œil rivé, tels des dévots, au service de leurs grands maîtres pour héros...
Miam!...
Toutes ces restaurations qui tendent bien les peaux
ne servent en fait pour maîtres que l'amour et le beau.
Nous en goûtons les mets sans en devenir gros,
appréciant ce travail corrigeant des défauts.
Sondant la nuit des temps jusqu'à s'en faire l'écho,
l'artiste d'à présent apporte son écot.
Revivent sous ses doigts, poussiéreux ou vieillots,
des trophées oubliés laissés dans l'entrepôt,
sombres et désincarnés, une pierre, un oripeau...
Mais une âme renaît, qu'on rhabille à propos.
Les œuvres nous feront face avec des tons plus chauds,
des allures, une grâce les ressortant du lot
après qu'on eut l'audace de traitements loyaux.
Celui qui se dépasse, qui repasse le flambeau,
ne laisse que peu de traces et ne fait rien de trop.
Il évite la casse, discret, sans plus d'ego.
Restauration… et restauration !
Par François Lebert
L’histoire du petit cochon
Par Didier Leplat
Destin tragique que celui de ce petit cochon !
A l’origine, pour la vidéo, il nous fallait deux cochons-tirelires. Je commande donc le premier cochon, tout mignon en faïence ou du moins dans un matériaux qui se casse. Je demande à mes amis s’ils n’ont pas chez eux un autre cochon tirelire : chacun regarde, je pense, chez lui mais ne me donne pas de réponse…
Le jour de tournage avance à grands pas et ne voyant rien venir, je décide de commander un deuxième cochon. En suivant la commande, le fournisseur me prévient que le colis est perdu et qu’il ne peux me le livrer ! Deux options, me faire rembourser on en recommander un autre.
J’opte bien sûr pour la solution d’un recommander un autre. A trois jours du tournage, je commence à avoir peur de ne pas être livrer à temps ! Par précaution, je commande aussi en plus un autre modèle, il sera en plastique mais cela ne se verra pas dans la vidéo et puis, c’est vraiment en cas de secours.
La veille du tournage, le transporteur sonne à la porte et je m’empresse d’aller lui ouvrir pour réceptionner mes tirelires. Au portail, j’aperçois le livreur, qui en refermant la porte arrière de sa camionnette, fait tomber malencontreusement le carton.
J’ouvre frénétiquement l’emballage, et là, dans la boîte je ne découvre que les morceaux de ce second cochon en faïence !
Heureusement, cette tirelire en plastique nous a finalement rendu service !
Des objets abandonnés dans une brocante qui attendent une belle restauration et un peu d’amour !
Restauration ou réincarnation ?
Par Philippe Govin © Les lapinsgovin
Les haïkus de Virginie
Par Virginie Dortet
L’actualité des Livres
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Par Didier Leplat
Par Didier Leplat
Texte de Virginie Dortet
Photos de Didier Leplat
Texte de Virginie Dortet
Photos de Didier Leplat
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